Traitement des rides : botox ou acide hyaluronique ?
La peau est un organe très sensible. Aussi, l’âge et les agressions extérieures la marquent inévitablement. Avec le temps, on peut constater l’apparition des premières rides et ridules qui donnent au visage un air fatigué et morose. Cet affaissement de la peau peut être source de nombreux complexes. Aussi, plusieurs solutions existent pour effacer les rides et rajeunir le visage. Parmi les différentes méthodes, deux sont des traitements de référence : l’acide hyaluronique et le botox. Néanmoins, ces deux approches répondent à des indications différentes. Laquelle est la plus adaptée à vos besoins ? Voici une réponse en détail.
À partir de quel âge les rides apparaissent-elles ?
L’apparition des rides est un phénomène lié au vieillissement de la peau. En effet, à partir de 25 ans, la peau produit progressivement moins de collagène et d’élastine, les deux protéines nécessaires à son maintien et son hydratation. En conséquence, elle devient moins galbée et moins épaisse : la peau se creuse, les traits s’affaissent et les rides font leur première apparition. Ce processus se manifeste de façon différente chez chaque personne. De nombreux facteurs, tels que l’hygiène de vie et l’exposition au soleil peuvent accélérer l’apparition de rides.
On distingue deux principaux types de rides : les rides statiques, et les rides dynamiques. Les premières sont une conséquence naturelle de l’âge et sont par exemple visibles au niveau des pommettes, des joues et du menton. Les rides dynamiques ou « d’expression » sont la conséquence de l’usure de la peau par les muscles. Très présentes sur le visage, elles sont surtout visibles au niveau du front et des yeux. On compte parmi ces rides les pattes d’oie, la ride du lion située entre les sourcils, ou encore les sillons nasogéniens situés sous le nez.
Comment est utilisé l’acide hyaluronique en médecine esthétique ?
Naturellement produit par l’organisme, l’acide hyaluronique est une macromolécule hydrophile reconnue pour ses capacités d’hydratation. Il est fréquemment utilisé en médecine esthétique pour combler les rides creuses et revolumer les traits du visage. L’acide hyaluronique existe sous plusieurs degrés de réticulation : lorsqu’il est fortement réticulé, il est plus épais et permet de restaurer les volumes perdus sous l’effet de l’âge. Lorsqu’il est faiblement réticulé, il est plus liquide et stimule la production de collagène par la peau. Celle-ci se régénère d’elle-même, faisant ainsi disparaître les rides.
L’acide hyaluronique est complètement biocompatible : il est progressivement absorbé puis éliminé par le corps dans les mois qui suivent les injections. Plusieurs séances sont donc nécessaires pour maintenir le résultat obtenu.
Qu’est-ce que le botox en médecine esthétique ?
Le botox est un dérivé de la toxine botulique. Reconnu pour son effet inhibant, il bloque l’émission des neurotransmetteurs au niveau de la jonction neuromusculaire : il contraint ainsi les muscles à se décontracter. Le botox toxine est utilisé en médecine esthétique depuis 2003 afin de lutter contre les effets du vieillissement cutané.
Il permet en effet de détendre certains muscles du visage, et ainsi prévenir l’apparition des rides d’expression. En conséquence, le botox est très souvent indiqué pour atténuer les rides du front, les pattes d’oie ou les rides du lion.
Comme l’acide hyaluronique, le botox est une substance biocompatible que le corps absorbe et élimine progressivement après l’injection.
Faut-il recourir à des injections d’acide hyaluronique ou de botox pour traiter ses rides ?
Ces deux produits sont très efficaces mais également très différents dans leur fonctionnement. Si le botox agit sur la partie musculaire du visage, l’acide hyaluronique traite la peau en profondeur. En conséquence, l’approche à choisir reste celle qui répond le mieux à vos besoins. Une consultation avec votre médecin esthétique vous permettra de définir vos attentes et ainsi déterminer le soin le plus adapté. Enfin, le botox et l’acide hyaluronique ne sont pas mutuellement exclusifs : il est tout à fait possible d’avoir recours aux deux, afin de garantir un résultat plus complet.